Le dossier en appel portant ouverture des bureaux et siège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a eu lieu ce jeudi, 18 février 2021 devant le président de la Cour d’Appel de Conakry. Pour rappel, le tribunal de Dixinn avait, en première instance, rendu une ordonnance de référé. De nos jours la partie civile appelle de ses vœux la confirmation de cette ordonnance par la cour. Mais le dossier a été mis en délibéré pour décision être rendue le 4 mars 2021, rapporte une journaliste de Laguinee.info présente sur place.
Dans ce dossier, les avocats du ministère public dénoncent la procédure empruntée par le camp d’en face. Ils souhaitent de vive voix que la cour confirme l’ordonnance de référé rendue par la Présidente du Tribunal de Première Instance de Dixinn. «Appel relévé, aujourd’hui on est venu débattre devant la cour. Par rapport à l’audience du jour, nous avons demandé à la cour de confirmer purement et simplement l’ordonnance de référé rendue par madame la Présidente du Tribunal de Première Instance de Dixinn. Il ne faut pas passer par mille chemins, l’UFDG ne pouvait pas obtenir l’ouverture de ses locaux. Parce que tout simplement la procédure qui a été mise en place était une procédure de référé. Ses avocats le savent, quand la contestation est sérieuse, il faut saisir le juge de fond. Si l’UFDG a des éléments de nature à assoir ses prétentions le juge saisit ordonnera sans nul doute la mesure sollicitée. Mais une fois encore, monsieur Mamadou Cellou Dalein Diallo ne peut pas trouver solution par rapport aux problèmes de fermeture des locaux. Ce que nous avons à dire devant le premier juge est que cette situation a été constatée et l’UFDG a été débouté de ses prétentions », Me Santiba Kouyaté avocat à la cour.
Du côté de la défense, l’on se veut confient. Les avocats estiment que le droit sera dit et les locaux du parti seront bien ouverts car, soutient l’un d’entre eux, il n’existe aucune preuve attestant que la fermeture repose sur une décision de justice : «cette fois-ci on a expliqué au juge de référé qu’il n’y a pas une preuve pour dire que c’est sur la base d’une décision judiciaire qu’on est allé s’attaquer à ces locaux. Donc ils n’ont pas apporter la preuve du contraire de ce que nous avons dit. Nous avons demandé au juge de tirer toutes les conséquences du droit en informant la décision déférée et en statuant à nouveau pour ordonner purement et simplement l’ouverture du siège et du bureau de l’UFDG. Nous avons l’espoir que le juge de réfèré va aisément, sans tenir compte de rien, dire le droit », a émis Me Alseny Aïssata Diallo avocat de l’UFDG.
Maké Fofana pour Laguinee.info