le virus Ebola qui vient de faire sa réapparition à Gouécké. C’est la salle de réunion de la maison des paysans qui a servi de cadre à la rencontre à laquelle la rédaction de Laguinee.info était présente à travers son correspondant basé dans la préfecture.
Au cours de cette rencontre plusieurs points ont été débattus pour vite circonscrire le virus qui est en train de sévir dans la région depuis maintenant quelques semaines. A l’issue de ce long entretien,Dr Dansa Kourouma a invité tout le monde à la mobilisation et surtout à la vigilance pour endiguer cette maladie avant qu’il ne soit trop tard : « mon arrivé à N’Zérékoré c’est pour mobiliser les acteurs de la société civile de la région pour qu’ils puissent s’engager dans le cadre de la riposte contre la maladie Ebola dont on connaît déjà l’impact au niveau de la région. C’est une rencontre d’information entre les acteurs pour qu’on soit unis autour d’une plateforme commune pour être plus efficaces. C’est aussi identifier en commun accord les actions prioritaires qui peuvent être menées par la société civile avec ses moyens de bord en attendant l’appui des partenaires. Nous
devons être présents sur les lieux, être en première ligne », a déclaré le Président du CNOSC-G.
Dans ses interventions Dr Dansa Kourouma n’a pas manqué d’interpeller les populations à croire à l’existence du virus Ebola, à être davantage prudentes et surtout à ne pas céder à la panique : « on doit les rassurer en tant qu’acteurs de la société civile que la menace qui a été évoquée est belle et bien réelle, que chacun doit prendre conscience pour éviter la panique. L’avantage qu’on a de cette maladie est que nous la connaissons déjà. Donc la menace n’est plus comme avant, mais si on ne s’organise pas la maladie risque de se propager.
On doit se mobiliser pour barrer la route au virus et empêcher les réticences. Chacun doit respecter les mesures édictées par le gouvernement », a-t-il déclaré.
Dr Dansa Kourouma a terminé son intervention en invitant les acteurs locaux de la société civile à multiplier les concertations avec les entités comme les conducteurs, les religieux, les taxis motards, les
cliniques privées et tant d’autres pour les faire prendre conscience de l’existence de la maladie.
De N’Zérékoré Yoma Neyo Tinguiano pour Laguinee.info