Après une journée d’échauffourées ce lundi, 15 février au collège et lycée Filira, l’heure est à présent à l’accalmie. Les négociations et démarches entamées par les autorités éducatives, ont parmi de calmer les nerfs. Les cours ont repris ce mardi matin avec la présence du corps enseignant, a constaté le correspondant de Laguinee.info basé à Kakandé.

Dans la journée de ce lundi 15 février, une grogne de forte intensité s’est emparée de la très vieille et célèbre école Filira à Kamsar. Ladite grogne est partie de la colère des élèves suite à l’absence répétée de certains enseignants titulaires. Pour le Directeur Préfectoral de l’Éducation, il n’y a pas milles responsables des violences qui en ont dévoilé : « après plusieurs réflexions menées par mes collègues et moi, nous avons compris que c’est certains professeurs qui ont orchestré cette manifestation car ils voulaient passer par les élèves en les incitant à empêcher la tenue des cours comme pour dire qu’ils veulent le retour de leur professeur d’anglais. Nous avons condamné fermement cette attitude puisque nous ne pouvons rien faire dans une affaire judiciaire », a révélé Elhadj Dembo Amirou DRAMÉ.

À la question de savoir si les dispositions sont prises pour pallier le manque d’enseignants, le DPE s’est voulu rassurant. Selon Elhadj DRAMÉ des mesures nécessaires sont en train d’être prises : «  dans la journée d’hier lundi nous nous sommes retrouvés pour apporter des solutions devant calmer les élèves. Donc on a trouvé un professeur d’anglais. On a également dit à un professeur de chimie de prendre la terminale sciences expérimentales en attendant que nos responsables hiérarchiques nous viennent en aide », a promis le premier responsable préfectoral de l’éducation.

Afin d’éviter une éventuelle perturbation des cours dans les jours, semaines et mois à venir, Amirou DRAMÉ a invité ces collègues enseignants à plus de responsabilités : «  Vous savez, l’élève est à façonner, donc il se voit en son encadreur. Donc si ce dernier se tient responsable, l’écolier sera aussi responsable. Mais le mal est qu’il y a des abrutis parmi nous et c’est ce qui fait le mal de cette profession actuellement », a-t-il exprimé.

Quoi qu’il en soit, la pérennisation de l’accalmie enregistrée ce mardi reste largement tributaire du respect des promesses faites par les autorités en termes de mise à disposition d’enseignants devant combler le vide existant.

De Boké, Mamadou Péthé Diallo pour Laguinee.info