
C’est une nouvelle qui est tombée comme un couperet dans les oreilles des guinéens. Dans le sud du pays précisément à Gouéké, une infirmière serait tombée malade et décédée au mois de janvier dernier. Elle a été inhumée le 1er février 2021 dans la même localité. Parmi ceux qui ont participé à son enterrement, sept (7) d’entre eux ont présenté des signes de diarrhées, de vomissement et d’hémorragie.
Aussitôt alerté, le laboratoire de Guéckédou a procédé à des examens dont le résultat est sans appel. Il s’agit bien de la maladie à virus Ebola. Le Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire confirme l’information à demi-mot tout en invitant les uns et les autres à la sérénité: «le dernier s’était échappé, mais on l’a rattrapé hier soir. Il est actuellement à Nongo (Conakry). Donc on a demandé à nos agents de faire des prélèvements qui ont été envoyés au laboratoire de Guéckédou. Ce laboratoire a donné le résultat des examens aujourd’hui vers 14 heures. Et eux, ils pensent qu’il s’agit de la maladie à virus Ebola. On a demandé à ce qu’on envoie un échantillon qui va arriver ce soir même à Conakry et on a prélevé aussi le malade qui est là. On va faire de nouveaux examens parce que quand une maladie vient de débuter, il faut faire des reconfirmations. Demain vers 13 heures, on aura les résultats pour savoir si cela est confirmé. En attendant, mon équipe dirigée par le Directeur Régional de la Santé de N’Zérékoré va recenser tous les contacts et les isoler », a expliqué Dr Sakoba Keita chez nos confrères de Guinéematin.
Maké Fofana pour Laguinee.info