jeudi, octobre 10, 2024
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Opérations de déguerpissement des encombrants physiques des routes à Conakry : les analyses pertinentes de Dr Dansa Kourouma (CNOCS-G)

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Opérations diversement appréciées par les citoyens et les autorités.
Pour les uns :
1) libération des routes et débarras des voies;
2) changement d’image de la capitale;
3) création d’espaces pour les aménagements et passage des poteaux, fibre optique. Trottoirs, etc.
4) prévention des accidents de circulation par la libération du champs de routes,
Pour les autres:
5) souffrances des populations pauvres;
6) abus sur les populations car les espaces ont été occupé au vu et au su des autorités locales;
7) règlements de comptes politiques:
 retour d’investissement contre les électeurs de la basse GUINÉE; -<< wo lou kHa kHa waly laa gnon >>…
Analyse:
1) opérations salutaires pour tous, à condition qu’elles aillent jusqu’au bout.
2) possibilité d’aménager pour des projets futuristes;
3) dissuader les occupants illégaux;
4) amélioration de l’image de la capitale
Mais il faut être vigilant pour:
5) éviter les Abus et les règlements de compte;
6) être précautionneux pour éviter les abus et surtout réparer les dommages collatéraux sur les occupants légaux;
7) dégager immédiatement les gravats après les démolitions et rendre  les lieux propres;
 mettre en valeur les sites récupérés:
– construction d’espaces verts, de trottoirs,
– reboisements des sites;
– réalisation d’infrastructures d’évacuation des eaux usées;
– agrandissement des routes et surtout installer des panneaux de signalisation des routes;
– délimiter et sécuriser les sites dégagés…
Dans tous les cas, il faut mettre en place des soutiens humanitaires aux familles touchées.
Mais dégager et laisser les lieux sans sécurisation, assainissement et mise en valeur est un acte politique dont les populations peuvent faire payer la facture cash aux autorités.
Avec une bonne sensibilisation des projets pharaoniques sont possibles dans le grand conakry à moyen terme, malgré les agressions urbanistiques et environnementales.
A moyen terme, la Guinée doit se construire des capitales régionales dignes de nom:
– administrations régionales;
– infrastructures économiques régionales;
– bâtiments administratifs régionaux et délocaliser certains services nationaux (agences, sociétés, etc);
– aéroports, ports, gares, universités régionales dans un écosystème économique en parfaite cohérence: entreprises nationales de bois avec siège national à Nzerekore…
La réduction de la pression migratoire sur Conakry est un défi de développement économique, social et écologique majeur.
Mais dans le long terme la Guinée doit se doter d’une nouvelle capitale administrative dans la Guinée profonde pour permettre de faire de Conakry une capitale économique ultra moderne.
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