Regroupés au sein d’un mouvement, ces partenaires indépendants notifient que la société, sans tenir compte des difficultés auxquels ils sont confrontés, tels des attaques de bandits, l’interférence des arnaqueurs, erreurs de dépôts, la rencontre des faux billets, a décidé de diminuer trois fois de suite en un laps de temps leur commission. Selon les porte-paroles du mouvement, leur part de bénéfice s’est dégradée comme suit: 31.5%, 29.9%, et 24 % à nos jours.

Pour exprimer leur indignation face à ce qu’ils qualifient de décision unilatérale, ces jeunes menacent d’aller en grève si toutefois la société téléphonique ne leur rembourse pas l’intégralité de leurs commissions précédemment prélevées: « Si rien n’est fait dans une semaine nous allons déclencher une grève de sans dépôt ni retrait sur toute l’étendue du territoire national concernant Orange money. Nous avons des correspondants un peu partout. Nous sommes en contact avec ceux de Kankan, mais pourquoi ceux de Kankan ont-ils avancé ? C’est parce qu’ils avaient déjà informé tous les PDG à se lancer dans cette grève. Donc on ne pouvait pas les faire reculer. C’est pourquoi nous leur avons dit de mener la grève de deux jours après on suspend pour attendre la grève nationale », a rappelé Amadou Yero Diallo, l’un des porte-paroles du mouvement.

Parmi les revendications figure également le maintien des commissions actuelles sur les dépôts. En plus, le mouvement exige 50% des commissions sur les retraits, un service d’appel gratuit uniquement pour les points de vente, la prise en compte de toutes les erreurs de dépôts quelque soit le montant, la création d’une plate-forme multi-acteurs (Orange-distributeurs-représentants PDV)

En outre, les distributeurs sont invités dans la présente déclaration à rallier le mouvement pour la défense de leurs intérêts car, selon les porte-paroles, leurs intérêts restent également menacés.

Maké Fofana pour laguinée.info