lundi, octobre 7, 2024
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Le prix du pain et de la farine : l’arrêté ramenant les prix à l’initiale peine à être suivi d’effet

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Malgré l’abrogation de l’arrêté portant augmentation du prix de la farine et du pain, les consommateurs eux vivent une toute autre réalité. En tout cas dans bon nombre d’endroits le prix de ces denrées de première consommation reste encore à la hausse. Face à cette situation les citoyens ne cachent pas leurs inquiétudes. Une journaliste de Laguinee.info s’est intéressée à quelques-uns d’entre eux qui demandent plus d’efforts aux autorités.
À l’unanimité, les consommateurs rencontrés s’inquiètent de la cherté du pain. C’est le cas de Bah Mamadou, citoyen résident au quartier Hamdalaye, dans la Commune de Ratoma. Il souhaite que la décision ramenant les prix à l’initiale soit suivie d’un contrôle pour le bénéfice de la population: «J’ai payé un pain ce matin à 4000 francs guinéens. J’ai demandé le vendeur pourquoi le pain est à 4000gnf tandis que le sac de la farine est à l’ancien prix. Il m’a répondu que c’est en fonction du prix que les fournisseurs leur donnent. Ce que je demande au gouvernement c’est de contrôler. Parce que le prix du sac de farine est revenu à l’ancien. Mais les boulanger continuent toujours à vendre une miche de pain à 4000gnf. Maintenant il faut qu’il y ait des contrôles pour ne pas que ce prix grimpe. Le ministre est revenu sur sa décision et l’ancien prix de la farine a été maintenu. Donc il faut qu’il y ait le contrôle sinon la situation sera bénéfique à une partie. Je demande à l’État de voir comment il faut aider les consommateurs », a-t-il indiqué.
Le pain est un aliment très consommé en République de Guinée. Conscient de ce fait, cet autre citoyen souhaite que l’État aide la population en facilitant aux commerçants la taxe à l’importation. «Il ne s’agit pas de dire qu’il faut vendre la baguette à 4000 oubien à 3500, il faut des mesures d’accompagnement. On sait que 2020 a été une année de crise suite à la pandémie. Maintenant il y a un cataclysme et ce n’est pas tout le monde qui peut se mouvoir maintenant. Il faut que l’État subventionne ou aide beaucoup les commerçants en diminuant les taxes ou impôts pour que eux aussi puissent revenir sur leur décision. Il faut qu’ils se retrouvent pour trouver une porte de sortie pour les pauvres populations. Je crois bien que les grands décideurs ne consomment pas la baguette de 4000 francs», a ironisé Sangaré Alimoun résident au quartier Taouyah.
Bien que certains consommateurs et vendeuses de pains à l’entrée de l’école Dixinn Centre1 n’ont pas voulu répondre à nos questions, nous avons constaté une légère augmentation sur le prix du pain à ce niveau également. D’où l’urgence de la question.
Maké Fofana pour Laguinée.info
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