samedi, novembre 23, 2024
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Le vibrant hommage de Sékou Koundouno à Roger Bamba : « Adieu mon cher ami et camarade de lutte Roger Bamba »

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Adieu mon cher ami et camarade de lutte Roger Bamba.

Je viens te dire adieu, toi que j’aimais
Je viens te remettre à Dieu tout à l’heure dans ta tombe, à jamais tu reposeras dans ta ville natale de LOLA où tes ancêtres ont oeuvré inlassablement.

Rejoins tous ceux que nous avons aimés
Tous ceux qui nous ont déjà quittés
Tu es parti, nous ne te verrons plus
Ton rire, ton sourire seront souvenirs
Nos cœurs pleurent l’inconsolable douleur
En déposant ces gerbes de fleurs

Désormais tu es parti, adieu
Mes yeux te chercheront dans les cieux
Pour toujours tu seras dans nos cœurs
Aide-nous à ce que la joie demeure
La vie a décidé de ton départ
Et je dois te dire au revoir
Je t’ai aimé et je te remets à Dieu

Cette nouvelle absence, quelle violence
Quelle déchirure et blessure immenses
Pourrai-je donner un sens à l’insensé
Pourrai-je un jour enfin l’accepter

Désormais tu es parti, adieu
Mes yeux te chercheront dans les cieux
Pour toujours tu seras dans nos cœurs
Aide-nous à ce que la joie demeure
La vie a décidé de ton départ
Et je dois te dire au revoir
Je t’ai aimé et je te remets à Dieu

Jamais plus rien ne sera comme avant
Depuis ton dernier souffle dans le vent
Je te rejoindrai mais pas maintenant
Car la vie va toujours de l’avant

Merci pour tout cet amour partagé
Nous serons plus grands de t’avoir aimé
Merci pour tout l’amour en héritage
Ce chant nous te l’offrons en hommage

Adieu…

Les morts ne sont pas morts, les morts vivent encore
Leurs tombes sont vides, n’enfermant que des corps
Certains ont choisi l’ombre, ils errent et ils souffrent
Attendant un appel pour sortir de leurs gouffres.
Les autres que l’amour a libérés d’eux-mêmes
Je les sais près de nous et je sais qu’ils nous aiment.
Ne vous lamentez pas, ne pleurez pas sur eux
Dans la lumière du cosmos ils sont heureux.
Les morts ne sont pas morts, ils sont nés à nouveau
Ils sont dans un jardin et non dans un tombeau
Dans cet ailleurs si proche, ils nous voient, nous entendent
Ils ne nous oublient pas, je sais qu’ils nous attendent
L’ami attend l’ami, l’amante attend l’amant
Et le fils sa mère, et la mère ses enfants
Ne vous lamentez pas, près du fleuve de vie
Ils oublient l’errance des âmes asservies.

Les morts ne sont pas morts, ils sont près de vous
Je sais des soirs troublants où ils viennent vers nous
Leur vie est un firmament ruisselant d’étoiles
Chaque étoile est une âme évadée de sa toile
Ils ont si soif encore d’un amour infini
Pensez à eux car la vraie tombe c’est l’oubli
Ne vous lamentez pas, les pleurs sont des prières
Mais vos douleurs en font des âmes prisonnières.

Les morts ne sont pas morts, un soir ils me l’ont dit.

Roger tu m’écoutes non, le peuple de Guinée se rappellera de toi et à jamais. Dors en paix camarade combattant de la démocratie.

Repose toi en paix au paradis céleste.

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