vendredi, novembre 22, 2024
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Troisième mandat : Sékou Koundouno dénonce « une prise en otage de la démocratie, la République et les institutions » par Alpha Condé

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Il a fallu que les guinéens soient dupés en 2010 sur les intentions les plus maléfiques qu’elles soient, pour que ce régime soit transporté, en complicité avec les valets de lobbying, à la tête de la Guinée qu’il est en train de dépouiller de ses hommes et de ses richesses, qu’il est en train de saigner et d’enfoncer dans le trou pour en laisser uniquement des décombres.

Venu bredouille, ce clan mafieux sans aucune carrière ni un passé glorieux si non que celui qu’il s’invente en complicité avec ses laquais, s’entasse ses poches de nos richesses. Mieux, venu pour pérenniser cette démocratie arrachée par l’ensemble du peuple de Guinée en 2010, ce système de sanguinaire, dans une ingratitude extrême bornée d’une insolence inouïe, n’a trouvé autre chose à faire que se tailler sur mesure un CHIFFON acquis dans le sang des centaines de jeunes guinéens pour s’éterniser au pouvoir par la force contre la volonté et les aspirations du peuple de Guinée. Pour réussir ce projet impopulaire, il a fallu qu’il soit accompagné par des responsables cupides qui ont instrumentalisé l’armée, la police et l’administration payées par la Banque Centrale.

Peuple de Guinée, nous vous rappelons et attirons l’attention de l’opinion internationale que le deuxième et dernier mandat légitime et légal de Monsieur Alpha Condé a pris fin le 21 Décembre 2020.

En ce sens, que cela soit connu de tous, le citoyen Alpha Condé n’incarne plus la volonté du peuple de Guinée et son maintien illégal à Sekhoutoureya relève purement et simplement d’une prise en otage de la démocratie, la république et les institutions qu’il balkanise, effrite et soumet à sa seule volonté tyrannique. Il n’a rien de diffèrent d’un despote, ironiquement et frauduleusement installé à Sekoutoureya, qui ordonne et commandite l’assassinat des guinéens qui se soulèvent contre sa forfaiture.

J’invite donc l’ensemble des forces patriotiques et démocratiques à rester mobilisées pour empêcher la poursuite de cette prise en otage. Dorénavant, il faut considérer que notre pays est gouverné, non par un président légitime et légal, mais par un preneur d’otages dont il faut se débarrasser par toutes les voies légales disponibles.

Devant la mémoire de nos illustres martyrs, je m’incline pour le repos de leurs âmes et que Dieu leur accorde son paradis. J’exhorte nos amis détenus arbitrairement dans les geôles du troisième mandat à plus de courage et d’abnégation, et à ne pas fléchir sous la dictature d’un sieur dont les jours de forfaiture et prise en otage de nos institutions sont comptés.

Quant à Roger, mon cher ami et camarade de lutte, je me rappelle tous ces moments que nous avons pu passer ensemble, comme si c’était hier. Je retiens de toi ce jeune affable, modeste et patriote, soucieux du devenir de son pays.

Ils t’ont tué, assassiné parce que conscient, tu as refusé de te taire sur leur forfaiture, à cause de tes opinions de démocrate. Ils t’ont amené au trépas, parce qu’en Guinéen patriote, tu as voulu qu’une Guinée éprise de paix et réconciliée soit construite, pour que tous ses fils puissent bénéficier de ses ressources.

Tu t’en vas aujourd’hui déçu de la Guinée dans les mains des personnes sans vergogne, ni dignité, ni talent, qui la dépouillent de son âme et de ses richesses. Tu t’en vas sans avoir savouré la beauté d’une victoire des causes pour lesquelles tu t’es battu pour une Guinée meilleure et épanouie.

Le peuple de Guinée se rappellera toujours de toi et à jamais. Dors en paix camarade combattant de la démocratie.

Repose toi au paradis cher frère.

Sekou Koundouno responsable des stratégies et planification du Front national pour la défense de la constitution FNDC.

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