Mamadou Mouctar Diallo, Kevine Garnet pour les intimes, ancien journaliste de Espace Foutah et homme de culture, a tiré sa révérence dans la nuit du vendredi à ce samedi, 26 décembre 2020 à l’âge de 39 ans à Conakry des suites d’une maladie, rapporte le correspondant de Laguinee.info basé à Labé.
Mouctar Diallo a commencé le journalisme à la radio GPP fm Labé en 2013, avant d’aller à Espace fm Foutah, puis à Familia fm Labé. Il était un homme de culture très actif dans la vie culturelle et associative. Interrogé par le correspondant de Laguinee.info, Abdoulaye Sadio Diallo, un de ses collaborateurs est revenu sur ce qu’il retient de son ami. << Mouctar c’était la joie, Mouctar c’était l’humour, le bonheur, Mouctar c’était la paix, la bonne collaboration et l’attente. Mouctar c’est pour moi non seulement un confrère mais aussi un grand frère et un grand ami. Il y a un grand écart d’âge entre nous mais il m’a toujours pris comme un ami avec lequel il a collaboré. Je me souviens à mes débuts dans le journalisme, j’étais dans l’informel. C’est auprès d’eux que j’ai appris à commenter des matchs de football. Pendant ce temps il m’a toujours approché, montré comment ça se fait et vers 2013 on s’est retrouvés ensemble aussi à la radio Gpp fm où on a collaboré. De là, tous on a migré vers la radio Espace Foutah où ces bonnes collaborations on continué. Donc dans le milieu médiatique je peux dire qu’il fait partie de ceux qui m’ont donné un coup de pouce, de ceux qui m’ont remis en confiance pour pouvoir réussir>>, a-t-il confié.
Poursuivant, Abdoulaye Sadio Diallo parle de sa collaboration avec Garnet dans le domaine culturel. <<Nous avons aussi collaboré dans le domaine culturel. Moi j’étais au musée du Foutah et lui il était au sein de la troupe artistique Étoile Africaine de Guinée. Donc nous faisions tous de la poésie, du théâtre et beaucoup d’autres choses dans le milieu culturel. Donc à ce niveau là aussi on a toujours été des amis qui ont collaboré. Ça été une collaboration beaucoup plus fraternelle et professionnelle qui a existé entre lui et même. C’est triste je suis sans moi, c’est très douloureux pour moi de témoigner sur cette perte qui m’est affligé. Nous prions Dieu pour le repos de son âme>>, conclut-il
À rappeler que le défunt a lassé derrière lui une veuve et un enfant.
De Labé, Ibrahima Tanou Diallo pour Laguinee.info