Comme annoncé précédemment dans un de nos articles, un père de famille a succombé à ses blessures par balles au quartier Bentourayah dans la préfecture de Coyah. Notre correspondant basé dans la préfecture qui suit de très près cette affaire, a recueilli des informations qui font froid au dos auprès du petit frère de la victime.Amadou Oury Diallo, un jeune guinéen vivant aux États-Unis a été assassiné à son domicile ce weeck-end. Pour en savoir davantage, notre correspondant basé à Coyah s’est rendu dans la famille du défunt. Selon Ibrahima Diallo, c’est lui les bandits ont utilisé pour abattre son grandfrère.<< C’est aux environs de 22 heures que deux (2) individus sont venus me déplacer au carrefour Bentourayah. Je leur ai dit que je ne transporte qu’un passager. Ils m’ont supplié de les prendre à deux. Nous avons trouvé un accord et ils se sont embarqués. Arrivé à un niveau sombre, ils ont secoué la moto et ont sorti les armes. Ils m’ont immobilisé et ligoté avant de me conduire vers la ferme Dansoko. C’est là qu’ils m’ont retenu jusque tard la nuit. Ensuite, ils m’ont remis sur la moto mains et pieds attachés et la bouche bandée. L’un d’entre eux a conduit la moto jusqu’à la porte de notre cours. Ils ont repris de me rouer des coups. Ne pouvant plus supporter, jai crié fort. Mes cries ont alors fait sortir mon frère de la maison et de la cours>>.
S’exprimant toujours sous le choc, Ibrahima Diallo a narré le reste de la scène en ces termes : << dès la sortie de mon frère, il s’est affronté sans succès avec un des bandits. Finalement il leur à proposé de l’argent ainsi que ma moto contre notre libération. Mais les bandits se sont introduits dans la cours avec lui en me laissant attaché seul derrière la cours. C’est là que j’ai réussi a me détacher et prendre la fuite. Je ne suis revenu qu’au petit matin et j’ai trouvé qu’ils ont abattu mon frère>>, raconte t-il.Aissatou Diallo est la femme du jeune Ibrahima Diallo. Elle dit avoir observé de très près le déroulé de la scène. <<Lorsque mon beau-frère s’est levé pour ouvrir la porte, je suis sortie avec lui pour secourir mon mari. Mais des qu’il à constaté que c’est des bandits, il ma ordonné de rabattre la porte du salon sur moi, mais j’ai refusé. Quand il est revenu dans la chambre en compagnie des bandits, j’étais toujours moi au salon. Ils sont ressortis ensemble et les bandits ont affirmé ne vouloir ni l’argent, ni la Moto. C’est ainsi qu’ils se sont bagarrés avant de lui tiré dessus. Juste après l’avoir tiré dans les pieds les bandits ont disparus de la cours et j’étais seul auprès de lui. Et pendant tout ce temps, ça femme à lui qui est revenu de la côte d’ivoire avant-hier était enfermée dans sa chambre avec un jeune que nous éduquons ici>>, a expliqué la jeune dame.
Une autre source nous a confié que la victime a récemment divorcé de sa troisième femme. Avant de s’en aller, cette dernière aurait proféré des menaces contre lui. Quoiqu’il en soit, la question de savoir qui est derrière ce crime crapuleux, reste sur toutes les lèvres.
De Coyah, Mamadou Saliou Baldé pour Laguinee.info
