

Parlant de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur le personnel hospitalier et sur le service de manière générale, le Directeur général estime qu’il y a eu plus de peur que de mal: <<Nous avons eu un peu plus peur de la maladie que la réalité, car je me souvient du cas d’Ebola où nous avions perdus beaucoup de médecins. Mais cette fois-ci avec le COVID-19 nous n’avons déploré aucune victime car nous avons pris toutes les mesures nécessaires>>, reconnaît-il.
Par ailleurs, à l’hôpital Préfectoral de Coyah, comme dans la plupart des centres hospitaliers du pays, le paludisme reste de loin la première pathologie dont souffrent les populations notamment les femmes enceintes et les enfants. <<Nous venons de sortir de la période hivernale et il y a des flaques d’eau partout. Parfois il y a des larves dans des boites jetées aux alentours des maisons, il faut verser tout cela. Aussi le plus important est de tout faire pour que les femmes enceintes et les enfants dorment sous le moustiquaire. Surtout dès que la maladie se déclare, il faudra immédiatement se présenter à l’hôpital pour un diagnostique et se faire prendre en charge, car les médicaments pour le palus et la césarienne sont rendus gratuits par la volonté du Président de la République>>, précise le Directeur Général.
Le Dr David Azoko a conclu en invitant les populations de la Guinée et celle de Coyah en particulier à se faire soigner à l’hôpital. <<l’hôpital de coyah est une institution sanitaire accessible et publique. Donc elle est pour la communauté à la base>>, a-t-il insisté.
De Coyah, Mamadou saliou Balde pour Laguinee.info.