jeudi, novembre 21, 2024
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Côte d’Ivoire: le président Ouattara prête serment pour un troisième mandat

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Ce lundi, s’est tenue la cérémonie d’investiture au palais présidentiel d’Abidjan. Alassane Ouattara a prêté serment pour un troisième mandat à la tête du pays.
La cérémonie s’est achevée en début d’après-midi. Les invités ont alors commencé à quitter le palais présidentiel. Des invités parmi lesquels figuraient une douzaine de chefs d’État de la région comme le Nigérian Mahamadou Issoufou, le Togolais Faure Gnassingbé, le Ghanéen Nana Akufo-Addo ou encore le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré. Des chefs d’État pour lesquels Alassane Ouattara a eu un mot.
La France a été représentée par son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. L’ancien président Nicolas Sarkozy était présent également.
La question du troisième mandat
Alassane Ouattara a prêté serment sur la Constitution, puis c’est le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, qui a pris la parole et prononcé une longue allocution en revenant sur ce fameux débat sur la légalité ou l’illégalité de la candidature d’Alassane Ouattara à un nouveau mandat. Il a déploré que « ce débat ait d’ailleurs quitté son domaine naturel, à savoir le droit, pour devenir un débat politique et que tout le monde y soit allé de son interprétation. Quand le Conseil constitutionnel déclare qu’un candidat est éligible, il est éligible. Et quand le Conseil constitutionnel déclare qu’un candidat est élu, il est élu», a conclu Mamadou Koné.
Vers un ministère de la Réconciliation nationale
Ensuite, Alassane Ouattara a reçu le grand collier de l’Ordre remis par la grande chancelière Henriette Diabaté. Puis, il a pris la parole et a longuement remercié les chefs d’État pour leur présence, ainsi que les autres invités, remerciements également aux électeurs. Puis Alassane Ouattara est revenu sur le scrutin du 31 octobre qui « a donné lieu à des violences et des actes intolérables constitutifs d’infractions pénales. Ces actes graves ne doivent pas rester impunis ».
Puis il a annoncé la création dans les jours qui viennent d’un ministère de la Réconciliation nationale. Le président ivoirien a aussi exhorté son Premier ministre, Hamed Bakayoko, à reprendre les discussions avec les partis politiquesdans la perspective de la tenue des législatives d’ici la fin du premier trimestre : « J’invite l’ensemble des partis politiques à saisir cette opportunité», a encore déclaré Alassane Ouattara.

Avec RFI.

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