L’arrivée du professeur Alpha Condé au pouvoir en 2010 avait suscité un espoir chez la majorité des citoyens pour lutter contre la corruption et promouvoir l’éducation et surtout doter le pays d’infrastructures de qualité. C’est le cas notamment des routes du pays dont le taux d’accident dépend en partie de leurs états quelque peu délabrés. Parlant justement des routes, un journaliste de la rédaction de Laguinee.info s’est rendu sur la nationale Conakry-Kindia où le calvaire des usagers s’enfonce d’année en année.
Chaque année le trafic routier guinéen se dégrade au grand dam des populations. En cause, la vétusté des installations et souvent l’absence de bitume. Nous nous souvenons des cas du pont de Lisan en 2018 et celui du pont Kaka qui, chaque année quasiment font parler d’eux depuis 2018. Pourtant, avant les élections législatives dernières, le gouvernement avait entamé un projet de réhabilitation et d’extension de la Nationale Coyah-Dabola. Mais, les travaux furent stoppés de manière inexpliquée juste après le scrutin. Conséquence, la souffrance des usagers s’est accrue . Mais aujourd’hui les travaux ont repris, selon nos propres constats sur place. Tout au long du site on remarque la présence des équipements et des ouvriers. Les travaux reprennent peu à peu. Au niveau du pont Kaka par exemple, se trouve un important dépot de fûts d’huile pour le bitumage. Sur la route, on constate une longue fumée de poussière dûe à l’absence de citerne d’arrosage, provoquant ainsi une souffrance indescriptible pour les riverains et les passants. L’autre inquiétude qui grandit chez les usagers est de savoir si les travaux peuvent encore se boucler d’ici la saison hivernale prochaine. Car, à l’allure où vont les choses, rien n’est certain.
Mamadou Saliou Baldé pour Laguinee.info