La rentrée des classes au compte de la session 2020-2021 a eu lieu ce mardi, 1er décembre 2020 sur toute l’étendue du territoire national. Mais dans certains établissements de la ville de Conakry, l’affluence est restée faible pour cette première journée. C’est du moins le constat qui a été dressé au lycée Léopold Sédar Senghor de Yimbaya oùs’est rendu un journaliste de laguinee.info.
Tôt ce matin, de nombreux élèves ont repris le chemin de l’école en Guinée après plusieurs mois de vacances. Au Lycée Léopold Sédar
Senghor de Yimbaya, l’atmosphère est plutôt morose. Il est 10 heures et la
cour de l’école présente une image quasi déserte. A peine on pouvait apercevoir l’uniforme d’un apprenant. Interrogé sur le sujet, Amara
Balato Keita, proviseur dudit lycée apporte un justificatif : « vous savez tout n’est pas rose les premiers jours de la réouverture, parce que tous
les parents d’élèves ne sont pas prêts par manque de moyens», explique-t-il.
Toutefois, le personnel enseignant programmé ce mardi, a répondu à l’appel. Dans chaque salle de classe, on pouvait trouver un enseignant
présent. Pour le Proviseur Amara Balato Keita, il s’agit plutôt d’une note positive : «ce matin, les 23 professeurs ont répondu présents. Nous avons nos professeurs en situation de classe sous la main. Les emplois du temps ont été repartis il y a longtemps. Le lycée reçoit aussi de nouveaux élèves venus des collèges qui vont former les
classes des 11èmes »
Par ailleurs cette année scolaire qui démarre en cette période de pandémie suscite encore quelques inquiétudes chez les parents d’élèves. Mais pour le Proviseur, il n’y a pas de souci à se faire : « Les 23 classes sont équipés de kits de lavage des mains. Concernant la pandémie, l’Etat et ses partenaires nous ont accompagnés. Il reviendra au professeur chargé de cours de faire une communication de cinq minutes avant de lancer son cours. Is doivent convaincre les enfants que la COVID-19 est une réalité et ensuite leur dire ce qu’ils doivent faire. Le
lavage des mains avant d’entrer en classe est obligatoire et le port de bavettes aussi», assure Mr Keïta.
Contrairement au lycée Senghor, à l’école Jean Mermoz où nous nous sommes rendu l’engouement est de taille. Dès le début de la journée, la cour a fait son plein et certains parents venus accompagner leurs enfants se disent contents.
Therno Moussa Barry pour Laguinee.info
