Ce mardi 1er décembre marque la Journée Mondiale de lutte Contre le VIH SIDA. ‘’Solidarité et responsabilité partagée’’, tel est le thème retenu cette année pour la célébration. Les acteurs à tous les niveaux mettent cette journée à profit, pour sensibiliser et apporter un soutien aux personnes vivant avec cette maladie. A N’zérék
oré, les
responsables sanitaires s’activent pour rompre la chaîne de transmission, rapporte le correspondant de laguinee.info basé dans la région.
oré, lesresponsables sanitaires s’activent pour rompre la chaîne de transmission, rapporte le correspondant de laguinee.info basé dans la région.
La journée mondiale de lutte contre le VIH SIDA a bien été célébrée ce mardi, 1er décembre à N’zérékoré. Dans cette partie de la Guinée, le
taux de prévalence reste encore élevé en dépit des efforts déployés. C’est du moins la révélation faite par Dr Sékou Condé, chargé de la prise en charge du VIH, du traitement ambulatoire de N’zérékoré : « Aujourd’hui le taux de prévenance est à 1.5. Malgré que la maladie connaît une amélioration, il reste beaucoup à faire dans la région》.
taux de prévalence reste encore élevé en dépit des efforts déployés. C’est du moins la révélation faite par Dr Sékou Condé, chargé de la prise en charge du VIH, du traitement ambulatoire de N’zérékoré : « Aujourd’hui le taux de prévenance est à 1.5. Malgré que la maladie connaît une amélioration, il reste beaucoup à faire dans la région》.
L’autre difficulté majeure c’est bien la pesanteur sociale. De nombreux malades sont victimes de stigmatisation dans la société, ce qui amène beaucoup d’entre eux à dissimuler leur statut. Parlant de la détection précoce du virus, Dr Sékou Condé invite les citoyens à faire le dépistage. Pour lui, la prise en charge précoce peut élever les chances de guérison de la maladie : « c’est pas facile d’accepter son statut dans notre société. Il faut néanmoins passer dans les centres
pour faire le dépistage volontaire, même si malheureusement dans les cabinets les résultats ne sont pas livrés à temps. Quand les gens sont
dépistés on ne leurs donne pas le résultat sur place et quand ils viennent à l’hôpital il se retrouve avec beaucoup d’infections opportunistes », a fait remarquer Docteur Condé.
pour faire le dépistage volontaire, même si malheureusement dans les cabinets les résultats ne sont pas livrés à temps. Quand les gens sont
dépistés on ne leurs donne pas le résultat sur place et quand ils viennent à l’hôpital il se retrouve avec beaucoup d’infections opportunistes », a fait remarquer Docteur Condé.
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Le virus du SIDA se transmet de diverses manières, alors qu’en Guinée, les attentions sont orientées uniquement vers la voie sexuelle, regrette Docteur Sékou Condé : « ils ont collé le VIH au sexe alors qu’il y a d’autres moyens de transmission. Ils ne savent pas qu’il y a beaucoup d’autres voies de transmission. Pour la voie sexuelle il faut
se protéger avec un préservatif avant pour chaque relation », dit-ilIl faut noter que selon Médecin Sans Frontière, après Conakry, N’zérékoré reste la deuxième ville du pays où le taux de prévalence est le plus élevé. Elle compte à ce jour 19548 personnes contaminées.
Le virus du SIDA se transmet de diverses manières, alors qu’en Guinée, les attentions sont orientées uniquement vers la voie sexuelle, regrette Docteur Sékou Condé : « ils ont collé le VIH au sexe alors qu’il y a d’autres moyens de transmission. Ils ne savent pas qu’il y a beaucoup d’autres voies de transmission. Pour la voie sexuelle il faut
se protéger avec un préservatif avant pour chaque relation », dit-ilIl faut noter que selon Médecin Sans Frontière, après Conakry, N’zérékoré reste la deuxième ville du pays où le taux de prévalence est le plus élevé. Elle compte à ce jour 19548 personnes contaminées.
De N’Zérékoré, Alassane Ly pour Laguinee.info
