<<Le problème guinéen est un problème politique. La solution doit être politique>> suggère Dansa Kourouma. C’était hier jeudi 5 novembre, à l’occasion de la publication du rapport final de la synergie des OSC sur le déroulement de l’élection présidentielle du 18 octobre dernier.
Selon Dr dansa le code électoral de la Guinée constitue une source problème pour le pays. Car, <<On parle d’une copie de procès-verbal lisible à tous les candidats. Alors que nous avons 12 candidats et les procès-verbaux sont faits selon le code électoral en six copies. C’est seulement la 6ème copie qui doit être remise aux représentants des candidats qui se trouvent être 12 par bureaux de vote. Alors, qui va recevoir cette copie ? >>, s’interroge-t-il.
Pour éviter tout problème d’ordre politique qui pourrait mettre en danger la quietude et la paix sociale avant, pendant et après les élections, le président du CNOSC-G propos:
<< Il faut que le code électoral soit clair par rapport à la destination des procès-verbaux. Pourquoi ne pas écrire dans le code électoral, qu’une copie du procès-verbal doit revenir à chaque représentant de parti. Si la CENI n’est pas capable d’établir une copie pour chaque représentant de parti politique, alors n’allons pas aux élections. Il faut revoir le code électoral, loin des tendances politiques>>, propose-t-il.
Face à la crise postélectorale que traverse la Guinée, Dr Dansa KOUROUMA invite les populations à refuser de faire manipuler par les politiques. Aux leaders politiques de se soumettre aux résultats définitifs qui seront donnés par la cour constitutionnelle.
«Les citoyens doivent refuser la manipulation et les affrontements intercommunautaires. La politique, il y aura un seul vainqueur mais en réalité, le peuple de Guinée doit rester un peuple où les différentes ethnies se tolèrent et se donnent les mains pour sortir notre pays de la pauvreté. Tous les candidats doivent se soumettre au verdict de la cour constitutionnelle», a-t-il conseiller.
Therno Moussa BARRY