A l’occasion de la journée la journée mondiale de la Science au service de la paix et du développement, la structure ‘’Jeunes Scientifiques’’ a célébré cette journée ce mardi 10 novembre à Conakry à travers des panels animés à cet effet, autour du thème ‘’ La science pour et avec la société’’.

 C’est depuis 2001 que l’UNESCO a institué la date du 10 novembre, la journée mondiale de la Science au service de la paix et du développement. Pour ce vingtième anniversaire le président de la plateforme organisatrice de l’évènement explique, le pourquoi ils célèbrent ladite journée.

« Nous célébrons cette journée pour d’abord montrer le rôle et la place des scientifiques au sein de notre communauté. Ensuite, redonner envie aux jeunes de faire carrière dans les œuvres scientifiques. Mais pour qu’il ait une bonne science et des bons scientifiques, il faut qu’il ait la paix. Car, sans cette paix il n’y a pas de développement», soutient Jean Koné, président de ladite association.

Poursuivant Jean KONE, il affirme que la célébration de cette journée vise aussi « à redonner vie à ces grands scientifiques, écrivains et les chercheurs, parce que cette journée qui leurs sont consacrée. Donc aujourd’hui c’est à nous de remercier ces grands scientifiques.»

Pour les panélistes, le choix de cette thématique « La science pour et avec la société » n’est pas fortuite, parce que c’est grâce à la science la plus part des plus grands problèmes au monde ont été résolus.

«Vous avez la science vertueuse qui aide l’humanité à résoudre les problèmes qui se posent afin d’aller de l’avant. Vous avez également la science amorale qui ne cherche pas l’humanité à trouver solution aux problèmes de la vie. C’est par exemple le cas du virus que nous avons actuellement. C’est pourquoi la science n’a de sens que lorsqu’elle est d’humanisme», a expliqué  Moriba Kolié Théa, l’un des panélistes.

Pendant les panels, plus de 100 jeunes ont pris part afin d’acquérir selon eux de nouvelles connaissances dans le domaine scientifique.

« Au sortir de ces échanges, nous attendons des conférenciers des idées ou des stratégies qui nous permettront d’utiliser la science dans son côté positif et dans la préservation de la paix », suggère l’une des participantes.

Therno Moussa BARRY